…Les chirurgiens-dentistes à l’arrêt pour une histoire d’amphi à Tizi-Ouzou

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Les étudiants du département de chirurgie-dentaire de la faculté de médecine de Tizi-Ouzou ont haussé le ton, hier, et dénoncé le « laisser-aller intolérable des responsables du secteur ». Ils ont, en effet, procédé à la fermeture de leur département et tenu un sit-in devant leur amphithéâtre, sis à la clinique dentaire de Tizi-Ouzou. Au niveau du département de chirurgie dentaire, il n’y avait plus personne. Juste une table bloquant l’accès et une petite affiche accrochée sur la porte où était écrit : «En grève». Les étudiants se sont donnés rendez-vous, sur le lieu du sit-in, tandis que leurs représentants sont allés s’entretenir avec le wali pour réclamer le règlement de leur problème qui dure depuis plusieurs jours faute d’une intervention salutaire du recteur qui s’était confiné jusque là dans le silence. «Nous ne savons pas quoi faire pour trouver une solution à ce problème qui perdure depuis presque un mois maintenant. Nous venons d’entamer la troisième semaine sans cours. De plus, nous avons des examens au mois de décembre. Mais nous n’avons toujours pas trouvé une solution à cette situation». «Nous traînons entre la faculté de médecine et le CHU. Il faut signaler que nous travaillons dans des conditions misérables, alors que nous recevons des patients de quatre wilayas ». Les étudiants précisent que M. Ait Ali, doyen de la faculté de médecine, leur avait proposé un amphithéâtre, mais de 16h à 18h. Chose qu’ils ont catégoriquement refusée. Car, selon leurs dires, les maîtres-assistants viennent pour leur majorité d’Alger, et pour ce qui est des internes, ils habitent tous loin de la ville de Tizi-Ouzou. Ils indiquent que le gel de leurs activités au niveau de la clinique dentaire, ainsi que le département chirurgie-dentaire à la faculté de médecine persistera jusqu’à ce que les autorités concernées trouvent une solution à leur problème. Au dernières nouvelles, il semblerait toutefois qu’une solution aurait été trouvé après les instructions du wali Abdelkader Bouazghi et l’intervention du directeur général du CHU, le Pr Ziri qui a consenti à continuer à mettre à disposition des dentistes l’amphi du CHU qu’il était contraint de récupérer pour y domicilier les paramédicaux qui ont été doit-on le rappeler sortis de leur école après la fermeture de cette dernière pour y installer à la place un institut nationale de sages femmes. Une décision entérinée par l’ex DSP sans prévoir ou caser les promotions qui sont toujours en cours de formation au sein de cette école. Les dentistes sont donc appelés à cohabiter avec les paramédicaux dans ce même amphi du CHU en attendant peut-être une meilleure prise en charge sur le plan pédagogique au niveau de la faculté de médecine dont ils dépendent comme c’est le cas pour les étudiants en médecine et en pharmacie.

Samira Bouabdellah

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