«Le foncier industriel reste un obstacle majeur»

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Les mesures prises récemment par les autorités publiques visent notamment l’encouragement de l’investissement et l’amélioration de l’emploi et des services publics de la santé ont souligné dimanche à Alger plusieurs représentants du Gouvernement. Répondant aux questions des députés sur le projet de loi de finances 2014, les ministres ont unanimement indiqué que les efforts consentis et les politiques arrêtées par le Gouvernement ont donné des résultats «concrets» pour relancer les secteurs qui font face à plusieurs défis. Dans ce cadre, le ministre du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, Amara Benyounès a souligné que le problème du foncier industriel restait «un obstacle majeur» pour l’investissement en Algérie. «Il y a des investissements nouveaux mais il n’y a pas de nouveaux promoteurs en raison des difficultés d’obtention du foncier industriel», a-t-il soutenu ajoutant qu’un groupe de travail sera installé la semaine prochaine au niveau du ministère pour trouver une solution à cette question. Le ministre a estimé que la création de plusieurs zones industrielles permettra de porter la superficie du foncier industriel à 11600 ha. «Cela devra pallier le problème sans pour autant le régler définitivement», a-t-il dit. Evoquant le climat des affaires en Algérie qui souffre de contraintes bureaucratiques, M. Benyounes a rappelé l’instruction du Premier ministre pour l’allégement des formalités administratives ajoutant que certains investissements connaissaient, en dépit de ces obstacles, une croissance importante. 8590 projets d’investissement ont été recensés à travers l’Agence nationale pour le développement de l’investissement (ANDI) entre septembre 2012 à septembre 2013, permettant, a-t-il rappelé la création de plus de 141000 emplois dont 97% créés par le secteur privé. Concernant les investissements étrangers en Algérie, M. Benyounes a rappelé le plan du complexe sidérurgique d’El Hadjar qui devra porter sa capacité de production à 2,2 millions de tonnes par an, estimant que le succès de ce plan passait par la stabilité sociale. A une question sur la protection du produit national, le ministre a insisté sur la nécessité d’une approche économique comme alternative aux solutions administratives.

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