L’UGCAA appelle à la révision de la loi sur les taxis

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La fédération nationale des chauffeurs de taxi, affiliée à l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), appelle le département de la tutelle à réviser la loi sur les taxis afin de régulariser ce secteur. « On a soulevé à plusieurs reprises, au ministère des Transports la nécessité de revoir la loi sur les taxis, mais en vain. On a même demandé au nouveau ministre installé à la tête du secteur de prendre en charge cette doléance», a affirmé hier, Hocine Aït Brahem, le président de la fédération nationale des chauffeurs de taxi. Selon lui, la « non-régularisation » de ce genre de transport est derrière l’insatisfaction des taxieurs et des clients. « Depuis sa promulgation en 1992 cette loi n’a pas été révisée qu’une seule fois, en 2003. La régularisation de ce secteur passe par la mise en place d’autres textes de loi qui répondent aux besoins actuels des chauffeurs, afin d’améliorer le service », a indiqué l’interlocuteur. Face à cet état de fait, la même organisation syndicale appelle le département de la tutelle à remplacer les licences de taxi délivrées au Moudjahidine, par d’autres administratives, « car les taxieurs font face à d’énormes obstacles de bureaucratie pour renouveler ces licences, notamment après le décès des Moudjahidine. Cette problématique a mis en chômage plusieurs taxieurs», a noté M. Aït Brahem. Ce dernier a plaidé également pour la révision du taux des impôts sur le revenu des taxieurs qu’il a qualifié « d’exorbitants ». « On appelle le ministère à effacer l’accumulation des impôts des taxieurs, en attendant la révision de leur taux », a suggéré le même responsable. Celui-ci a tenu aussi à mettre en exergue le statut des taxieurs. «Il faut déterminer le statut professionnel du taxieur, car il est ambigu», a-t-il noté. Par ailleurs, M. Aït Brahem a évoqué la nécessité d’attribuer des crédits bancaires sans intérêts aux taxieurs, « afin de promouvoir ce secteur et encourager les jeunes à aller vers cette profession ».

Samira Saïdj 

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