Alors que le premier trimestre tire à sa fin, les élèves de la troisième année moyenne de Taourirt manquent encore d’enseignants. Une situation qui n’émeut, pour l’instant ni les responsables du secteur encore moins les parents d’élèves, et qui risque d’avoir de lourdes conséquences dans le cursus scolaire des enfants. Déjà beaucoup d’élèves, à en croire les échos qui nous parviennent des villages les plus reculés de cette commune, n’ont fait au primaire, du français que de façon erratique. La pénurie en professeurs de français se fait sentir aussi bien au CEM qu’au primaire. A l’heure des réformes, à l’heure de l’obligation des résultats, à l’heure où l’on chante à qui veut l’entendre que l’Algérie dort sur des milliards de dollars, c’est un crime passible de tous les blâmes, que de laisser des élèves sans enseignants. Va-t-on recruter dans les tout prochains jours un enseignant même contractuel, qui assurera les cours, ou va-t-on, laisser ces élèves pendant toute l’année sans enseignant ? Telle est la question qui se pose actuellement et qui n’a pour l’instant, aucune réponse. Si pour l’instant ce manque en enseignant de français, mais aussi d’éducation physique n’a engendré aucune réaction d’aucune part, il n’est pas exclu que les parents et les élèves commencent même timidement et individuellement, à réagir de façon énergique à cette situation qui n’a que trop duré. Car si ce manque en enseignants est excusable en septembre ou octobre, il n’en est nullement de même pour le mois de décembre.
Boualem B.
