Les habitants du village Hdjilat, relevant de la commune de Bordj Okhris, à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de Bouira, souffrent depuis longtemps du manque d’eau potable. Ce calvaire qui dure depuis plusieurs années, ne cesse de provoquer le courroux des citoyens. Certains d’entre eux affirment qu’ils ne savent plus à qui s’adresser afin de mettre un terme à ce problème. La crise d’eau est aggravée par la vétusté du réseau de distribution, puisqu’il daterait, selon certains villageois, de plus d’une trentaine d’années. « Nous souffrons de ce problème depuis plus de dix ans. L’eau n’arrive que rarement dans les robinets soit deux à trois heures par jour, alors que notre localité se situe à quelques vingtaines de kilomètres du barrage Oued Lek’hel, qui alimente la majorité des communes du sud et de l’ouest du chef-lieu », soulignent bon nombre de villageois. D’ailleurs, ce constat a été fait, lors de la dernière session de l’APW. Ainsi, la commission chargé d’examiner le secteur de l’hydraulique à travers la willaya de Bouira, n’a pas manqué de souligner la rareté de l’eau au niveau de la commune de Bordj Okhris, notamment dans les localités de Meghnin, El Awahchriya et Hdjilat. « Notre village continue à souffrir de ce problème, tandis que d’autres viennent de bénéficier d’un projet de raccordement au réseau d’AEP », déclare un des riverains. D’autres citoyens ont affirmé que : « Des lettres de doléances ont été adressées aux services de l’APC, pour mettre un terme à ce problème, mais sans grand résultat ». Actuellement, les citoyens sont obligés d’acheter des citernes et des fardeaux d’eau minérale, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Les habitants de cette localité ont sollicité le Premier responsable de la wilaya, par le biais de pétitions et autres requêtes, pour mettre fin à leur calvaire, mais aucune suite ne leur a été donnée. Contactés par nos soins, les responsables de l’APC qui ont souligné le manque d’eau potable dans la localité ont affirmé que ce problème connaîtra, bientôt, son épilogue avec la mise en service du nouveau réseau d’alimentation en eau, à partir du barrage Tilesdit.
R. B.
