La cloche n’a finalement pas sonné mercredi matin, au lycée 800/200 places de Barbacha,un établissement qui vient d’ouvrir ses portes avec plusieurs manques constatés, pouvant perturber le déroulement des cours.
Des salles de classes poussiéreuses non nettoyées pour la circonstance, la salle des professeurs non encore équipée et la bâche à eau non achevée pour laisser des sanitaires sans eau, sont autant d’insuffisances qui laissent à dire que l’on s’est un peu précipité dans l’ouverture de cette structure. Pour cela, le chargé de gestion administrative de ce lycée a rassuré les élèves que ces problèmes seront pris en charge dans quelques jours, comme il a été promis par les responsables concernés. Heureusement que le transfert du lycée mère M. A. Benyahia à celui inauguré mercredi, n’a concerné que 380 élèves des classes de 1ère et 2ème années secondaires. Lequel lycée devrait faire l’objet d’une démolition du fait du danger que représente l’amiante sur la santé des élèves et des enseignants. Mais force est de constater que l’éradication de cette substance toxique n’est pas pour demain, du fait que la capacité du nouveau lycée qui est de 800 places pédagogiques, dont 200 en demi-pension, avec 16 salles de cours et 5 laboratoires, est en deçà de celle du lycée mère. Ce qui laisse à dire à un parent d’élève qu’en mettant fin à une situation presque désastreuse dans l’ancien lycée par la construction d’un autre en béton, on n’a fait que multiplier par deux les problèmes. Un acquis de plus, certes, pour la région, mais avec un goût d’inachevé.
Nadir Touat