L’Unpef reste inflexible

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Le secteur de l'Education risque de sombrer à nouveau dans de nouvelles perturbations. Nonobstant les assurances du ministère de tutelle de prendre en charge ses revendications, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (Unpef) menace de passer à l’action.

«Nous nous sommes réunis jeudi dernier avec les responsables du ministère, qui se sont engagés à prendre en charge nos doléances. Mais la base veut du concret. Nous avons donc décidé de maintenir nos actions de protestation », nous a appris le représentant de l’Unpef. Selon notre interlocuteur, le syndicat a opté pour le maintien de son mouvement de protestation pour le cas où aucune suite concrète n’était donnée aux engagements du ministère. Il maintient donc son mot d’ordre d’une grève ouverte à partir du 25 novembre prochain. L’Unpef menace également d’organiser des marches et des rassemblements de protestation devant les sièges des wilayas dès le 18 novembre prochain. Le ministère de tutelle a donc, lors de la rencontre de jeudi dernier, pris l’engagement de procéder à l’intégration de certaines catégories d’enseignants du cycle primaire et moyen, ayant bénéficié d’une formation, dans des postes correspondants à leur profil, ainsi que les titulaires d’une licence. Ceci dans le cadre de l’accord signé entre le département de l’Education et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’Unpef réclame également la révision des nombreuses irrégularités qui entachent le statut particulier, de façon à préserver les droits de tous les travailleurs, notamment les catégories de personnels occupant les postes en voie de disparition, à savoir : « les enseignants des cycles primaire et moyen, les enseignants du technique, les adjoints de l’éducation, les agents de laboratoire, les intendants de l’éducation, ainsi que les conseillers d’orientation ».  La situation des corps communs et des agents de sécurité n’est pas en reste. Cette entité syndicale demande, à cet effet, la révision de leur statut particulier et le régime indemnitaire, ainsi que l’abrogation de l’article 87 bis pour améliorer leur situation socioprofessionnelle. En outre, l’Unpef exige la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen, l’intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l’éducation nationale, ainsi que le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de la 8 ».

L.O.CH

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