L’éclairage public, toujours déficient, pénalise une grande partie des localités et quartiers populaires de la commune de Aïn Bessam, à l’image de ceux d’Ahmed Ben Gharabi, de l’Ecotec, des Tours et celui de L’indépendance. En effet, une petite virée la nuit à travers les quatre coins du chef-lieu communal, permet de constater les défaillances en matière d’éclairage public. Hormis le centre-ville près du siège de la mairie, les autres coins sont oubliés, au grand dam des habitants. Dans certaines cités, on peut même parler d’absence quasi totale de lampadaires. Dans d’autres, ceux-ci existent mais les ampoules font défaut. Cet état de fait n’est pas sans provoquer le sentiment d’insécurité et le courroux de bon nombre de citoyens. « Le réseau de l’éclairage public est dans un état lamentable », se plaignent les habitants de la plupart des quartiers de la ville. «Notre quartier est plongé dans l’obscurité totale, dès la tombée de la nuit. Aucun de ces lampadaires ne fonctionne. Malgré qu’ils sont tous neufs, mais on ne les a jamais vu éclairer !», nous dira l’un des habitants de la cité « les Tours », avant d’ajouter : « Chaque nuit, on est confrontés à des problèmes et des dérangements des jeunes adolescents et autres délinquants, qui se regroupent dans l’obscurité et sèment un climat d’insécurité dans notre quartier !», affirme notre interlocuteur, qui selon lui, l’obscurité encourage les voleurs à commettre facilement leurs forfaits et que déjà plusieurs logements ont été cambriolés. Un agent de Sonelgaz nous confiera que : «La défaillance de l’éclairage public est due surtout à la mauvaise qualité des lampes et au manque des opérations d’entretien ». Il faut reconnaître aussi que les actes de vandalisme perpétrés sur les lampadaires sont également l’une des causes à ne pas négliger. La défaillance du système de maintenance est le parent pauvre des services communaux, qui par manque de moyens humains et matériels, n’arrivent pas à gérer les pannes répétées, causées par la qualité des ampoules et lampes ou la vétusté du réseau. Dans certaines cités, le câblage date de l’ère coloniale. S’il arrive qu’une lampe est grillée, il faut attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour qu’elle soit remplacée. D’ailleurs, certaines lanternes ne servent que pour le décor.
Oussama K.