Les chiens errants envahissent la ville d’Akbou. Dans ses quatre coins, de jour comme de nuit, des canidés «SDF» prennent le relais en transformant la ville en «petite jungle». Un état de fait désolant face auquel les citoyens demeurent impuissants. « Je ne sais pas qu’est ce que les autorités compétentes attendent pour mener une compagne d’abattage», s’interroge Khaled, un commerçant installé au niveau de la rue de la Zhun à Akbou. Des familles sont, par ailleurs, contraintes à assister à des scènes, parfois, «continentes !». Des chiens qui s’accouplent et qui s’entre accrochent en plein public. «C’est répugnant et honteux», commentent plusieurs riverains. En effet, des meutes de chiens infestent, depuis plusieurs mois, les différentes banlieues, à l’instar de la Rue de La Zhun, Arafou, Guendouza… même les établissements sanitaires et scolaires ne sont pas épargnés par ces hordes. Selon notre source, ces chiens n’hésitent pas à s’attaquer à des citoyens, notamment aux enfants durant la journée. Constat confirmé au niveau de l’établissement sanitaire Akloul Ali où une source a affirmé avoir reçu des cas de morsures causés par ces bêtes « sauvages ». « Heureusement que le traitement anti-rabique est omniprésent dans l’établissement», dit-elle. L’APC d’Akbou, selon son vice-président, M. Med Arezki Iskounène, reconnaît l’ampleur du phénomène et incombe à l’administration de wilaya le retard mis pour le lancement de l’opération de l’abattage de ces bêtes. «Cela fait 20 jours qu’on a demandé officiellement à la DAL des cartouches», dit-il. Et de préciser qu’une boite spécialisée à Bouira dans la préparation du poison est sollicitée, depuis 04 jours, pour leur offrir le produit. « Il nous faut au moins 700 cartouches pour en finir définitivement avec cette peste et mettre un terme à ces bêtes sauvages», indique vice P/APC. Selon notre source, pas moins de 800 chiens errants traînent aux alentours de la ville du Piton. Des gens venus d’ailleurs se débarrassent de leur chien au niveau de la commune. Ce qui a augmenté selon une source municipale, leur nombre. La dernière opération de l’abattage remonte à des années. Elle a été menée, rappelons le, par l’association des chasseurs et certains bénévoles. Il y a deux mois seulement, 90 cartouches ont été offertes par la DAL à l’APC pour mener l’opération. «Mais ce nombre demeure insuffisant», conclut notre interlocuteur
Menad Chalal