Le marché informel de retour !

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Les marchands informels sont de retour à travers l’ensemble des quartiers de la ville de Aïn Bessam. Éradiqué il y a près d’une année, plusieurs routes sont occupées à nouveau par certains vendeurs informels proposant différents articles et produits. Bien que leur nombre soit minime, comparativement aux mois passés, il n’en demeure pas moins que leur présence a suffi pour provoquer l’anarchie sur la voie publique et rendre la circulation des citoyens difficile. Ainsi, les rues et arcades du quartier populaire dit Zmala, se sont transformées de nouveau en un vaste centre commercial de l’informel où des centaines de marchands occasionnels de vêtements, à la sauvette, préfèrent occuper les trottoirs et étaler leurs articles devant les portes des magasins en fin de l’après-midi jusqu’à une heure tardive de la nuit. Cette anarchie qui refait son apparition, ces derniers jours, décourage les commerçants qui exercent dans la légalité et qui payent des sommes considérables pour le loyer de leurs locaux et les impôts. «Les nombreuses actions menées par les pouvoirs publics visant à l’irradiation de l’informel, n’ont rien abouti. Au contraire, ces marchands occupent de plus en plus d’espaces et ferment les accès vers nos magasins. Ce problème doit être traité sérieusement par les pouvoirs publics, afin d’éradiquer définitivement ce phénomène qui risque de s’amplifier et de prendre d’autres tournures !» dénonce un commerçant de la cité des 200 logements LSP. À Aïn Bouâkez, en plein centre-ville de Aïn Bessem, cette pratique prend de nouveau de l’ampleur, malgré l’existence des espaces dédiés au commerce et autres marchés. La chaussée menant vers l’arrêt des bus est envahie par de jeunes vendeurs qui s’installent quotidiennement. Comme il y a une seule entrée pour les piétons et les bus, une véritable anarchie règne. Des encombrements monstres empêchent les bus d’accéder facilement à l’agence, alors que les voyageurs sont obligés de descendre hors de l’agence pour gagner du temps et éviter des désagréments. En plus de cet inconvénient, des ordures de toutes sortes sont jetées à même le sol et les trottoirs. Un petit marché construit à proximité dudit quartier, est boudé par plusieurs commerçants qui préfèrent exposer leur marchandise en dehors de leurs limites. Ce quartier est ainsi occupé par les commerçants informels auxquels les services de police livrent une traque quotidienne. Par ailleurs, la situation semble maîtrisée dans le quartier Ecotec où les autorités sont arrivées à éradiquer ce commerce illégal. Elles ont, en effet, réussi à récupérer les espaces publics en créant des airs de jeux et des espaces verts au profit des résidents. Elles sont un exemple à suivre dans la gestion de ce dossier.

Oussama K.

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