Les années passent et se ressemblent

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Les villageois d’Agueni Oucharki, à plus de 60 kms au nord-est de Tizi-Ouzou, dans la commune d’Aghribs, piaffent d’impatience de voir leurs foyers alimentés en gaz de ville. Un souhait, voir un vœu, qui tarde à se concrétiser. Les citoyens de ce grand village commencent, d’ailleurs, à perdre patience. La rudesse de l’hiver à Agueni Oucharki, un village situé à plus de 1 000 mètres d’altitude, rend la vie infernale à ces habitants. Agueni Oucharki fait face à la mer du côté du nord et le vent souffle froidement, surtout la nuit. Un vent connu pour son froid glacial qui pénètre les os. Du côté sud, c’est la chaîne montagneuse du Djurdjura qui apporte aussi son froid à Agueni Oucharki. De ce fait, le raccordement des habitations de ce village en gaz de ville est une priorité pour cette région montagneuse. Les villageois ont interpellé les responsables locaux et ceux de la daïra d’Azeffoun, à maintes reprises, mais en vain. Des promesses leur ont été faites mais rien de concret. « On a froid. Se situant sur une haute altitude, notre village capte tous les froids et tous les vents des quatre points cardinaux. En hiver, on vit un véritable calvaire, seul le gaz de ville pourra atténuer nos peines », nous dira Mohamed, un habitant d’Agueni Oucharki qui espère de tout son cœur, à l’instar de tous les villageois, de voir un jour son foyer alimenté en gaz de ville.

S. Sahaf

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