Le ramassage scolaire fait défaut à Toghza

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Les parents d’élèves dont les enfants ne bénéficient pas de transport scolaire, devraient se faire beaucoup de soucis! En effet, comme nous le constatons amèrement au quotidien, des élèves du primaire effectuent de longs trajets risqués pour rejoindre les bancs de l’école ou rentrer chez eux. Ces élèves bravent les dangers et les aléas du climat avec leurs corps frêles. Le problème c’est que beaucoup de facteurs « concourent » à rendre harassante et éprouvante leur scolarité qui risque de se solder par un échec très tôt. Si l’on prend l’exemple des écoliers habitant le village de Toghz, à 6 kms de Chorfa, l’on s’aperçoit que ces bambins font un véritable parcours du combattant pour suivre leurs études. Toutefois, ceux habitant l’extrémité du village ce sont eux qui en pâtissent le plus de cette situation, car ils doivent marcher environ 6 kms en aller-retour pour étudier ou rentrer chez eux en portant de lourds sac à dos ! Ce n’est pas tout, ces élèves doivent emprunter un chemin très fréquenté par les véhicules et souvent, ils longent les chemins de fer en risquant de se faire fauchés par les trains qui passent à des horaires impromptus ! Là encore, ils s’adonnent à des pratiques très dangereuses en jouant avec la caillasse, qui recouvre les rails et travers de fer ! Ces élèves mettent du temps pour rentrer chez eux. La sortie des classes est effectuée à 14h30, mais ces derniers font de multiples haltes durant des dizaines de minutes et ils n’arrivent chez eux que vers 16h ! Et ce, on passant par le pont métallique des chemins de fer qui constitue le plus grand danger pour eux, car la bande réservée aux passant et très exigu&euml,; ce qui les contraints d’emprunter les rails en mettant leur vie en danger de mort au passage du train. Ce n’est pas fini, car d’autres dangers les guettent sur leur trajet. Les risques de kidnapping et de violence sont omniprésents, surtout dans ce pont des chemins de fer, où des jeunes désœuvrés se soûlent quotidiennement !

Y. Samir.

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