Ce n’est pas encore l’hiver ni le grand froid, mais les coupures électriques font déjà leur apparition.
Avant-hier, aux environs de quinze heures, un transformateur générateur de courant, sis tout près du chef-lieu, a grillé. Deux villages, à savoir Tharemant et Iloulithène, à trois kilomètres de Tighilt Bougueni, ont été plongés dans le noir. L’on attend, depuis, que les services de la société de distribution de gaz et d’électricité interviennent dans les plus brefs délais. « Nous avons passé la nuit à la lueur de la bougie. Ce n’est, pour nous, que le début. Nous craignons d’autres coupures à l’avenir », nous confiera un habitant de Tharemant. Dans cette région, bien que des transformateurs aient été installés dans un périmètre tout proche du chef-lieu, les habitants sont toujours surpris par les ténèbres. D’ailleurs, c’est le cas avant-hier puisqu’ils n’ont pas eu d’électricité durant presque toute la soirée. Le problème des coupures surgit à chaque fois que le mauvais temps pointe son nez. C’est le même constat à Tizi-Gheniff. » En plus des coupures, il y a toujours des chutes de tension, à telle enseigne que nos appareils subissent des dégâts. Certains réseaux datent de l’époque coloniale. Et avec les nouvelles constructions, il faudra penser à renforcer les lignes et augmenter le nombre de transformateurs ». Il faut dire que si ces citoyens se plaignent de coupures récurrente, d’autres dont les constructions ont été réalisées dans le cadre de l’habitat rural sont complètement dépourvues de cette commodité.
Amar Ouramdane