Site icon La Dépêche de Kabylie

Les parents d’élèves et les enseignants s’insurgent

à la fin de l’été, les directeurs des différentes écoles primaires de Larbaâ Nath Irathen avaient pourtant signalé tous les manques et les travaux qui devaient être réalisés avant la rentrée des classes.

Mais les choses tardent à se faire et les travaux ne sont même pas lancés à ce jour. Cela inquiète sérieusement les enseignants et les parents d’élèves. Une mère accompagnant ses enfants à l’école Mazar Amar, nous dira que « malgré le froid, les poêles à mazout ne sont pas allumés, nos enfants risquent de tomber malades. Même le toit risque à tout moment de leur tomber sur la tête, sachant qu’il devait être refait depuis des lustres ». D’autres parents d’élèves ajoutent : « Tout le monde est au courant de cette situation et des dangers qui planent. Est ce qu’il faut que le toit s’effondre sur nos enfants pour que les travaux soient réalisés? ». De leur côté les enseignants de l’école Mazar Amar menacent de faire la grève dans les jours qui viennent, si la situation demeure inchangée. « On ne peut travailler dans ces conditions, les enfants ont du mal à suivre et à se concentrer. L’eau pénètre dans les classes de partout », nos dira une enseignante. « La dernière fois, dans une salle de classe, un grand fragment s’est détaché du toit, fort heureusement, il n’est pas tombé sur la tête d’un élève », ajouta notre interlocutrice. L’association des parents d’élèves de l’école active sérieusement en vue d’améliorer la situation des écoliers. Le président de la dite association, nous dira : « Nous avant frappé à toutes les portes, dans l’espoir de voir les choses bouger, mais en vain, rien n’a été fait, à ce jour ».  Il faut dire que ce n’est pas le seul établissement qui souffre de tous les manques, plusieurs autres écoles de la localité souffrent des mêmes manques. Des travaux doivent être réalisés le plus vite possible, avant les grandes pluies et l’arrivée de la neige. Elles ne pourraient supporter un autre hiver et des catastrophes peuvent à tout moment se produire. En attendant que les choses bougent, les petits écoliers de la région continuent à subir tous ces manques et à grelotter de froid.

Youcef Ziad

Quitter la version mobile