La commune de Sidi Aïch vient de bénéficier de l’inscription d’un nouveau projet scolaire, en relation avec la réalisation d’un lycée, apprend-on de source bien informée. «L’ouvrage sera bâti en surplomb de la ville, sur la rive droite de l’Oued Soummam», nous informe un élu local, tout en soulignant la difficulté pour la collectivité de dénicher des assiettes de terrain pour l’implantation des équipements publics. A se fier à un communiqué de la direction du logement et des équipements publics (DLEP), organisme en charge du management de ce projet, le lycée projeté aura une capacité d’accueil de 1 000 places pédagogiques et sera doté d’une demi pension de 300 rations/jour. «Le projet est actuellement en phase de consultation pour un concours d’architecture, destiné à la maîtrise d’œuvre du volet étude et suivi», nous a confié un responsable du maître de l’ouvrage, ajoutant que le financement est assuré par des crédits ouverts sur les programmes sectoriels. Il va sans dire que la concrétisation de cet établissement secondaire annoncé contribuera de manière significative à l’amélioration des conditions de scolarité dans une ville surpeuplée et où les établissements scolaires peinent à faire face à l’afflux massif des apprenants. «Toutes nos écoles, particulièrement les lycées, sont confrontées à une surcharge des classes, de sorte que les divisions pédagogiques dépassent allégrement le seuil de 40 élèves», fait remarquer un enseignant de Sidi Aïch. «Ces classes surchargées sont pénalisantes, autant pour les professeurs qui peinent à faire passer leurs messages, que pour les élèves qui éprouvent des difficultés à assimiler les cours qu’on leur dispense», renchérit un autre éducateur officiant au lycée de Maâla, sur les hauteurs de la ville. Pour nos interlocuteurs, cette situation intenable est la résultante de l’inadéquation entre le rythme de construction des infrastructures pédagogiques et la croissance de la population scolaire.
N. M.
