Le poulet vendu dans l’insalubrité

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En dépit des risques qu’il pourrait provoquer sur la santé des consommateurs, le commerce du poulet continue à être exercé par des vendeurs, en toute impunité dans le chef-lieu communal de Chorfa. En effet, ces vendeurs ambulants de poulets parquent, chaque jour, leurs camionnettes sur les accotements de la RN26, au centre-ville de Chorfa, pour vendre du poulet sans prendre en considération les règles d’hygiène les plus élémentaires. En effet, à voir les conditions de commercialisation de cette viande blanche, il vient facilement à l’esprit que ces marchands ne se soucient aucunement de la santé du consommateur. Ce dernier est même « complice » de sa propre mise en risque en achetant et consommant cette denrée qui, normalement, doit être vendue dans les normes requises d’hygiène et mise dans un emballage étiqueté sur laquelle sera mentionnée la date de péremption par exemple! Ce qui n’est pas le cas, dans cette situation, dans laquelle le règlement se trouve piétiné. Tout d’abord, les poulets proposés à la vente sont crasseux. A la demande d’un client, le marchand prend un poulet, l’égorge et le pose dans un récipient ensanglanté et pourri pour le vider de son sang. Ensuite, il le déplume avec une plumeuse crasseuse et puante. Enfin, il le met dans un sachet noir dégoulinant de sang et dégagent une odeur désagréable ! Le tout est remis au client qui le prend sans réagir. C’est vrai que les prix, qui oscillent entre les 170 à 200 da/kg, sont quelque part, la cause qui pousse les ménages à se rabattre sur les poulets vivants, lorsque l’on sait que le poulet emballé sorti des abattoirs de volailles, coûte dans les commerces entre 280 et 340 da/kg. C’est cette différence de prix qui pousse les ménages à acheter le poulet dans des conditions non conformes à l’hygiène.

Y. Samir

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