Les coupures d’électricité encore et toujours !

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Les habitants de la ville d’Aïn Bessam et les localités environnantes ne cessent de se plaindre, auprès des responsables concernés, des coupures du courant électrique.

Des coupures qui, rappelons-le, sont survenues, à plusieurs reprises, au courant de la semaine dernière. Cet état de fait a irrité plus d’un parmi la population de la ville.  En effet, cette situation, qui perdure encore, a causé des dégâts plus importants qu’on ne le pensait. Presque tout a été paralysé particulièrement les commerces, les douches, les administrations publiques, à l’image de celle d’Algérie Poste, les cybercafés… Cette situation s’est répercutée même sur la prestation de service offert par les opérateurs de la téléphonie mobile puisque la plupart des relais de retransmission n’étaient pas alimentés en énergie électrique, dans la nuit du samedi dernier et durant la matinée du mardi. « Il m’arrive de fermer carrément mon cybercafé même pendant la journée en raison des coupures d’électricité qui durent plusieurs heures», dira un propriétaire d’un cybercafé. D’autres citoyens signalent, par ailleurs, que leurs appareils électroménagers ont été endommagés par les coupures itératives d’électricité. Contacté par nos soins, le directeur de l’antenne locale de SDC a déclaré que les coupures répétitives enregistrées, ces derniers jours, sont dues à des actes de dégradation volontaires du réseau électrique et que des équipes étaient mobilisées pour rétablir la situation. Pour ce même responsable, le réseau électrique de la localité ne cesse d’être renforcé et d’être modernisé mais les actes de vandalisme volontaires, enregistrés régulièrement notamment, dans les localités d’Aïn Lehdjar et de Raouraoua, réduisent leurs efforts. « Le réseau électrique d’Aïn Bessem est régulièrement entretenu et renforcé. Pour nous, le plus grand problème, c’est les actes de vandalisme et de dégradation qui pénalisent nos abonnés, et nous pénalisent aussi, puisque nous sommes obligés de réparer les dégâts engendrés», dit-il.

Oussama K.

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