La bibliothèque communale de Boudjima, au nord de Tizi-Ouzou, enregistre un remarquable engouement des lecteurs, une année seulement après son ouverture. Le nombre de lecteurs ne cesse de s’accroître de jours en jour. Des jeunes, notamment des étudiants se convergent chaque soir vers cette bibliothèque. Les férus de la lecture ont élu cet endroit comme leur lieu de culte, de savoir et d’échange culturel. D’ailleurs, la culture de la lecture est inculquée graduellement aux jeunes de cette localité depuis l’ouverture de cet édifice. Riche en livres et en romans qui sont disponible en trois langues, arabe, français et tamazight, la bibliothèque de Boudjima propose plusieurs titres de livres aux jeunes de la région. « Qui a dit que nos jeunes n’aiment pas lire ? Il suffit de se rendre à notre bibliothèque pour constater le contraire. La plupart des lecteurs de Boudjima sont des jeunes de moins de 30 ans. Il suffit juste de mettre un minimum de moyen ou créer une ambiance joviale pour que le jeune s’initie dans la lecture. En espace d’une année seulement, nous constatons que nos jeunes, même ceux qui n’ont pas fait des études universitaires sont des accros de la lecteur », nous dira Hamid, un jeune universitaire de Boudjima. Notre interlocuteur espère même la perpétuation, chaque année, du salon de livre organisé l’année passé à Boudjima. Pour rappel, la commune de Boudjima a organisé au début de cette année, un grand salon de livre où plusieurs écrivains et intellectuels ont pris part. L’apport et l’intérêt accordés par les autorités locales à la lecture sont particuliers. Le mouvement associatif qui était en hibernation, depuis plusieurs années, commence à renaître de ses cendres. Notons pour conclure que l’une des associations, présidée par une franco- algérienne, avait remis, l’année passée, plus de 3 000 livres à la bibliothèque municipale de Boudjima.
S. Sahaf