Les collégiens du CEM Bounzou Zoubir de Seddouk Ouadda, dans la commune de Seddouk, font face à de multiples dangers en rejoignant leur établissement. La route de Tanakhart qui était bétonnée auparavant est redevenue un chemin de terre suite à des travaux d’assainissement effectués par les riverains et que l’APC n’a pas encore remise en l’état. Avec les premières pluies, elle est boueuse et les écoliers qui la traversent salissent leurs vêtements et font face aux risques de glissades qui leurs seront fatals. Même la route d’environs 500 mètres qui sépare la RN74 de leur établissement et desserve aussi le stade d’El-Haouch, la cité des enseignants et quelques habitations éparses privées, est au stade d’un chemin de terre qui n’a jamais reçu d’aménagement même en TVO. Cette situation fait que les collégiens marchent sur la gadoue et rentrent en classe avec des souliers pleins de boue en sus des dangers qui planent sur eux, car ce chemin est pentu et raviné. « Ce collège a ouvert ses portes depuis les années 1970 et il a formé des générations de cadres. Il est absurde qu’en 2013, soit 40 ans après, la route qui le desserve ne soit pas encore aménagée en béton ou en bitume. C’est ridicule ! », s’époumona un parent d’élève.
L. Beddar.