Le siège de la garde communale est devenu un lieu de débauche

Partager

L’ancien siège de la garde communale, qui n’est en faite que l’ancienne cantine de l’école primaire Ladj Hocine, fermé depuis une année soit depuis la dissolution de ce corps paramilitaire, est transformé en un véritable lieu de débauche par des délinquants. Lors de notre déplacement sur les lieux, en compagnie des riverains, il nous a été donné de constater de visu que la bâtisse est un vrai repère pour les délinquants qui se retrouvent, ici, chaque soir. Des amoncellements de bouteilles et de canettes de boissons alcoolisées, des amas de filtres de cigarettes ou du papiers à tabac indispensable pour rouler des joints et enfin des sachets qui dégagent l’odeur caractéristique de colle à snifer, font partie du décore du lieu. La porte d’entrée étant cadenassée, les délinquants s’y introduisent par les fenêtres basses après les avoir saccagées pour s’adonner en toute impunité à leurs nuisibles loisirs. Cela en parallèle à des actes de vandalisme sur l’infrastructure qui affiche une effarante détérioration. Les toilettes étant obstruées et inopérantes, les « occupants » des lieux font leurs besoins dans les chambres, les escaliers et les couloirs d’où montent d’insupportables odeurs nauséabondes qui embaument copieusement les classes des cours de l’école primaire, située à moins de 10 mètres. Ces jeunes délinquants arrachent même la boiserie, portes et fenêtres, pour en faire du feu et se réchauffer durant les longues nuits glaciales. Des pratiques inciviles qui ne semble préoccuper aucune autorité malgré les nombreux mouvements de protestation des parents d’élèves, des enseignants de cette école et des riverains appuyés par de nombreuses requêtes adressées à toutes les autorités concernées. Les riverains racontent qu’en plus de toutes ces nuisances évoquées, s’ajoute les hurlements des jeunes en état d’ivresse. Cela en plus du danger d’agression dont sont capables ces délinquants sous l’effet de psychotropes. Un cas sur lequel doivent se pencher, en urgence, les responsables locaux pour y mettre un terme au danger qui menacent les citoyens.

O. S.

Partager