Les habitants du village Takaâts, dans la commune de Seddouk, attendent impatiemment la reprise des travaux du projet de construction de leur centre de soins, abandonnés par l’entreprise chargée de la réalisation, il y a environ huit mois.
Laissée en abandon, la bâtisse se dégrade de plus en plus. Les façades intérieures enfumées par l’eau qui s’infiltre des plafonds, des odeurs d’urines et des détritus de tout genre se dégagent de l’intérieur. Ce qui est lamentable, l’équipe des notables précédente trouvant anormal le retard engendré sur la réalisation dudit projet, a frappé à toutes les portes dénonçant des retards injustifiés mais malheureusement leur cri de détresse n’a été suivi d’aucun écho favorable. De ce fait, les citoyens de Takaâts ne savent plus jusqu’à quand vont-ils continuer à prendre leur mal en patience. D’ailleurs, un villageois irrité par ce retard, nous a informés que ce projet d’un centre de soins qui devrait couvrir en santé publique les malades de trois villages, à savoir : Takaâts, Zounina et Amalou Sidi Mouffok, est attendu depuis environ une trentaine d’années. « A la constitution du lotissement Abakhbakh au cœur du village Takaâts vers le début des années 1980, un terrain a été réservé pour la construction de ce centre de soins controversé. Il aurait fallu attendre l’année 2006 pour voir le projet murir avec une pochette dégagée par l’APC de l’époque pour une étude architecturale. L’APC de 2007, a mis en place le projet dont les travaux ont été lancés en 2012 au grand bonheur des villageois qui ont cru que c’est juste une question de semaines et la galère des malades, se rendant à la polyclinique de Seddouk pour se faire soigner, va s’arrêter. Mais ce rêve chimérique a fini en illusion perdue depuis l’abandon du chantier, il y a déjà huit mois. Les gros œuvres ont été réalisés, les cadres en bois installés et certains ont été subtilisés, les prises et les fils électriques arrachés », a déclaré notre interlocuteur qui ne décolère pas devant un tel retard qui pénalise la population du village Takaâts. Un élément du service technique à l’APC de Seddouk consulté à cet effet, nous a informés qu’: « Une mise en demeure avec injonction de reprise des travaux a été adressée, depuis janvier 2013, à l’entreprise défaillante mais pourquoi elle n’a pas été suivie d’effet. Il n’en sait rien ! ».
L. Beddar.