La Dépêche de Kabylie : Comment se présente pour vous cette seconde manche face à la JSK ?ll Diallo Mandjou : Nous, on n’a pas mille solutions, si on est venu à Tizi Ouzou c’est pour tenter notre chance, nous savons qu’on à affaire à une grande équipe de la JSK, mais du fait qu’on a gagné un à zéro à Conakry au match aller, tout devient possible. Ce succès nous a fait beaucoup de bien sur le plan moral. Nous avons une équipe jeune, comme vous pouvez le constater, c’est notre première participation en compétition africaine. Mais bon, du fait qu’on a déjà éliminé au premier tour une grande équipe du Dijaraf habituée à cette compétition, on se dit pourquoi pas alors tenter notre chance face à cette grande équipe de la JSK qui cumule une grande expérience.
Allez-vous reconduire le même effectif que celui du match aller ?ll Oui, c’est sûr. D’ailleurs, c’est le même groupe qui a été retenu et qui est là, aujourd’hui, à Tizi Ouzou. Je vais certainement essayer de remanier un peu la composante qui a été alignée au match aller en incorporant certains éléments qui n’ont pas joué. Ce sont des joueurs qui ne sont pas prêts à 100%, mais qui peuvent rentrer bien dans le match.
Donc, vous êtes optimiste pour réussir un autre exploit.ll De toute façon, une chose est sûre : si on venait à éliminer la JSK, ce serait une grande surprise, mais si on s’arrête, là aussi je pense qu’on n’a pas démérité. On a déjà éliminé une grande équipe qui est le Dijaraf du Sénégal et si on venait à s’arrêter là, en Kabylie, ce n’est pas très grave. Je connais bien la JSK du temps où j’étais au Maroc et je pense que le fait de rencontrer ce grand club est déjà un grand challenge pour mon équipe qui est à sa première participation.
N’appréhendez-vous pas le fait que vous allez évoluer sur du tartan ?ll C’est sûr. Ce sera notre handicap majeur. Nous ne sommes pas habitués à jouer sur du tartan, mais on essayera de s’adapter et de bien faire.
Comment était l’accueil qui vous a été réservé par la JSK ?ll L’accueil était très chaleureux et sincèrement, de ce côté, on a rien à dire. Jusque-là, tout se passe dans de meilleures conditions à tous les niveaux. Le climat est également bon. On a pas de problème d’altitude et cela est une bonne chose pour nous.
S. K.
