Intervenant encore, jeudi dernier, au niveau d’un maquis à Sidi-Ali Bounab, les forces locales de sécurité y ont retrouvé le cadavre d’un terroriste, en plus de la récupération d’un lot d’armes à feu et la démolition de deux casemates de l’ex-GSPC. C’est le bilan provisoire, a-t-on indiqué d’une énième opération militaire ayant eu précisément pour théâtre, au cours de la semaine passée, le massif forestier d’Ihassamen, près de Nacéria, à 40 kms à l’est de Boumerdès. Pressant alors, encore une fois, la manœuvre et les artilleurs de l’ANP avaient torpillé de nombreux coins suspects à cet endroit. Les rafales d’armes automatiques qui relayaient les obus des mortiers, d’une manière sporadique, ont laissé place, quelques heures plus tard, à une fouille avec beaucoup de prudence du moindre coin ciblé. Bilan du raid : destruction de deux casemates de l’ex-GSPC. Les militaires ont retrouvé dans l’une de ces tanières, le corps sans vie d’un terroriste, des armes automatiques dont un kalachnikov et un lot de munitions. L’autre cache terroriste contenait une quantité de vivres et des effets vestimentaires, selon nos sources, en précisant que le cadavre du sanguinaire a été transféré à la morgue d’un hôpital de la périphérie pour identification. Cet énième ratissage du piémont de Sidi-Ali Bounab survient, pour rappel, moins de cinq jours après le désamorçage de deux bombes de fabrication artisanales dans la contrée voisine d’Ighoumrassen, sur la route des Issers, via Ouanougha. Presque au même endroit, trois éléments d’une patrouille militaire ont été légèrement blessés, deux heures auparavant, suite à l’explosion d’une autre bombe meurtrière, a-t-on encore rappelé. Les observateurs locaux de la scène sécuritaire soutiennent, néanmoins, que l’armée et la BMPJ se sont tangiblement illustrées, encore cette année, dans leur lutte contre les différentes sériâtes de l’ex-GSPC, dont plus de 35 éléments ont été éliminés depuis janvier dernier.
Salim Haddou