Bien que la décision de réaliser une salle de sport a été prise depuis une année, et que l’entreprise en charge de la réalisation a été retenue, depuis le mois d’avril dernier, les travaux ne sont pas pour autant lancés. Ainsi, au niveau de cette infrastructure, les carences y sont légions. D’ailleurs, l’absence de l’électricité et le non raccordement au gaz de ville ont été soulevés par l’entrepreneur. Cependant, rien n’a changé et cet établissement végète toujours dans les atermoiements. Il faut dire que cet opérateur montre peu d’empressement à lancer les travaux, ce qui pénalise les élèves qui continuent à pratiquer les séances d’éducation physique en plein air et dans un climat glacial. Ces derniers courent un énorme danger durant les séances de sport à cause de l’emplacement réservé à cette activité un stade matico réalisé au pied d’une falaise de 20m de hauteur sur 80m de longueur ! De plus, un talus qui s’est formé lors des terrassements opérés sur l’assiette du terrain du lycée réalisé sur les flancs d’une haute colline, composé de grosses pierres et de terre fragilisée par les intempéries. Sur un autre volet, nous apprenons d’une source proche de ce lycée, que la chaudière de faible capacité n’arrive pas à chauffer l’ensemble des classes du bloc pédagogique et celui de l’administration, cela dans une région connue pour ses exceptionnelles températures basses, à cause du verglas et des fréquentes chutes de neige, alors qu’il suffirait juste de procéder à un raccordement au gaz naturel, dont le réseau de distribution est à moins de 20m. Autre carence relevée au niveau de cet établissement du cycle secondaire, celle relative au branchement des logements de fonction au même compteur électrique que le lycée. Ce qui provoque des chutes de tension et l’instabilité de l’énergie électrique.
Oulaid Soualah
