Le phénomène du squat des lieux publics, par les vendeurs de l’informel, ne cesse de prendre des proportions alarmantes au point que cela expose les habitants, des différentes localités de la commune de M’Chedallah, aux risques qui pourraient leur coûter la vie même ! En effet, comme il est convenu, les trottoirs sont aménagés pour la sécurité des piétons et pour que ceux-ci n’empruntent pas la chaussée en gênant la circulation automobile. Mais voilà des vendeurs de l’informel ne l’entendent pas de cette oreille, et ce, en squattant et en s’appropriant carrément les trottoirs, allant jusqu’à provoquer des rixes entre marchands sur « la propriété » des uns et des autres, qui ne leur revient légalement pas de droit. L’exemple parmi tant d’autres, nous vient du quartier « La Caps », en bas de la ville de M’Chedallah, où les trottoirs sont squattés par des vendeurs des fruits et légumes, qui étalent leurs marchandises en occupant, en toute impunité des pans entiers de trottoirs censés être utilisés par les piétons pour plus de sécurité. Si vous empruntez la rue principale de ce quartier, il faudrait, à chaque fois, slalomer entre les étals et mettre les pieds sur la chaussée pour les éviter, et surtout, il faudrait être attentif et avoir l’œil vigilant pour ne pas se faire faucher par une voiture qui roulerait à vive allure ! Toutefois, ce problème lancinant touche surtout les élèves du C.E.M et du primaire sis dans le même quartier. D’ailleurs, des centaines d’élèves empruntent chaque jour cette rue bondée de vendeurs informels. Ceux-ci, provoquent de véritables embouteillages, aux heures de pointe, en obligeant ces écoliers à se rabattre sur la chaussée, ce qui crée des bouchons et une véritable cacophonie !
Y. Samir