Les habitants du village Ouled M’heya, dans la commune de Aïn Lahdjar, attendent toujours le projet de réhabilitation du chemin communal reliant leur village au chef-lieu de la commune. En tout cas, sa dégradation, qui a commencé il y a plusieurs années, a atteint un niveau intolérable marqué par une situation de danger imminent. Sur deux tronçons, totalisant environ plus d’un kilomètre, la chaussée s’est complètement affaissée donnant lieu à des bosses et des crevasses que les véhicules ont beaucoup de mal à surmonter. Le goudron a été arraché laissant place à de dangereuses dénivellations. La circulation sur cette partie de la route est d’autant plus risquée qu’elle se fait sur une forte pente d’environ 15%. Le chemin de wilaya en question, outre qu’il relie le village au chef-lieu communal et à la RN18 qui fait la jonction entre Bouira et Aïn Bessem, présente aussi l’avantage de déboucher sur le CW127, permettant de rallier El Hachimia et Sour El Ghozlane. Les premiers à souffrir de la dégradation de cette route sont incontestablement les collégiens et lycéens qui se rendent à Aïn Lahdjar. Les bus de ramassage scolaire qui prennent ce chemin communal courent un risque certain, particulièrement en ces journées hivernales marquées par de fortes pluies.
N. M. Taous