Les intempéries qui persistent ne font que provoquer la colère des citoyens de plusieurs localités de Tizi-Ouzou. Après les habitants de Lavdhahi qui ont fermé avant-hier, le siège de la mairie d’Aït Aïssa Mimoun pour réclamer la réhabilitation de la route qui dessert leur localité c’est au tour des habitants de la ville balnéaires de Tigzirt, située à plus de 40 kms au nord de Tizi-Ouzou, de sortir dans la rue pour pratiquement les mêmes motifs. Hier matin, des habitants de grand quartier Lotissement-Est de la ville de Tigzirt, ont procédé à la fermeture de siège de leur mairie. La raison de cette action de force n’est autre, selon des initiateurs de ce mouvement de protestation, que la situation de dégradation très avancée dont se trouve la route qui mène vers ce quartier et le village Tifra. « L’état impraticable dont se trouve notre route est causé par les travaux de pose d’un câble souterrain de 700 ml, entamés il y a de cela un mois, par la SDC. Un mois et ces travaux ne sont pas encore achevés et la route est complètement défoncée. D’ailleurs, beaucoup d’accidents ont eu lieu sur cet axe routier fréquenté par deux tiers de la population de la commune de Tigzirt. Le problème de l’état de la route a été déjà posé par les citoyens du village Tifra, par le biais de la coordination du village, qui ont alerté l’APC de la gravité des dégâts causés par cette entreprise incapable de réaliser un tronçon de câble sous terrain en un mois, laissant ainsi des citoyens pataugeant dans la boue », nous a expliqué un habitant de Lotissement-Est. Notons que l’APC de Tigzirt a lancé ces derniers mois, d’énormes projets simultanément au niveau de la ville et villages de la commune, ce qui a provoqué d’énormes désagréments pour la population locale. Les projets lancés à la fois sont, entre autres, l’installation des linéaires du gaz de ville afin de raccorder tous les foyers de la commune, l’installation des émaillages de la fibre optique, l’attention des réseaux d’assainissement, l’installation des câbles électrique en milieu urbain afin d’éviter les pilons électriques,… etc.
S. Sahaf.
