Le parc oléicole dans la commune d’Ighil Ali a été renforcé de quelque 3 500 jeunes oliviers dans le cadre du PPDRI de l’année courante, apprend-on auprès du district des forêts de la même localité. Les villages qui ont bénéficié de ces plants sont au nombre de trois (3). Il s’agit du village de Mouka, qui a eu un quota de 2 000 plants, du village d’Ath Serraj avec 1 000 unités et enfin celui de Zina qui n’a eu que 500 jeunes plants. La surface plantée s’élève, selon toujours notre source, à 35 hectares en zone montagneuse. Ce taux de plantation s’avère très insuffisant, eu égard à l’importance de la filière oléicole dans la région, qui prédomine sur toutes les autres cultures et qui, par conséquent, aura besoin de plus d’arbres pour régénérer le parc oléicole vieillissant et surtout replanter les oliviers dans les zones qui ont été dévorées par les flammes, durant l’été 2012. Par ailleurs, l’on apprend du même bureau que pas moins de 600 oléastres ont été greffés dans les mêmes localités précitées. À noter, que l’oléiculture se trouve de plus en plus délaissée par les habitants pour diverses raisons. Les oliviers sont mal travaillés ou pas complètement. Les jeunes de cette commune préfèrent exercer d’autres métiers ou fouetter d’autres chats que de s’occuper des oliviers. Nombre d’entre eux ne maîtrisent pas la taille, ni la greffe de l’oléastre. Actuellement, ce sont les vieux qui s’occupent beaucoup plus de cette culture et leur savoir-faire ayant trait à l’oléiculture risque de disparaître avec eux.
Syphax Y.
