La ville étouffe

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Depuis la déviation des poids lourds vers la RN5 et leur interdiction d’emprunter l’autoroute Est-Ouest, la ville d’Aomar-gare enregistre des encombrements et des embouteillages interminables qui s’étendent, par moment, sur plusieurs kilomètres. Ainsi, trois files de voitures se forment sur la RN5 à l’entame du chef-lieu de la commune. Ces bouchons devenus, hélas, monnaie courante, sont amplifiés par les travaux de réaménagement engagés dans la ville. Aussi la voie ferrée qui traverse les territoires de la commune, complique davantage la circulation. En effet, le passage à niveau engendre, à son tour et aux passages sporadiques des trains, une file interminable de voitures. Pas très loin du chemin de fer, le rond-point desservant la RN5 et la RN25 et facilitant, pour ainsi dire, la circulation, n’existe plus et il est devenu un espace de stationnement où viennent se garer, d’une manière anarchique, les véhicules. Du coup, la situation devient plus confuse puisque ce sont les véhicules à destination d’Alger qui sont pris en otage. Quant aux usagers de la RN25, c’est un autre casse-tête. Il arrive que la circulation s’étende sur un kilomètre, notamment les jours du marché hebdomadaire et le jour de marché de voitures. Ces jours de la semaine c’est tout le tronçon de la RN5 traversant Aomar qui devient parc de stationnement. Malgré les efforts que fournissent les éléments de la sûreté nationale pour gérer la circulation et la réguler, les automobilistes crient ce calvaire. Il faut aussi souligner que certains chauffeurs du poids lourds ne respectent pas le code de la route, et ce, en s’infiltrant n’importe où et n’importe comment, ce qui engendre des encombrements et des désagréments aux autres conducteurs.

A. B.

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