Une reprise dans la bonne humeur

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Après avoir bénéficié d’une journée de repos, au lendemain de leur précieuse victoire aux dépens du MC Oran (1-0), leur première cette saison, les coéquipiers de Zidane Mebarakou ont repris, hier matin, le chemin du travail, dans une ambiance détendue. Ils sont déterminés à bien préparer leur prochain match, comptant pour 32es de finale de la coupe d’Algérie, face au pensionnaire de la Régionale Une ( centre), l’IR Bir Mourad Rais, prévu vendredi prochain au stade Benhaddad de Kouba. Un adversaire sur lequel les Béjaouis ne disposent que de peu d’informations. La formation algéroise joue les seconds rôles dans son championnat, mais de laquelle il faudra se méfier. C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré le coach en chef béjaoui, Kamel Djabour, à l’issue de la dernière rencontre face aux Oranais : « les matchs de coupe sont toujours différents de ceux du championnat. Il va falloir donc se préparer en conséquence, pour passer ce tour. Nous ne devons pas tenir compte du niveau de notre adversaire qui fera tout pour créer la surprise face à un pensionnaire de la ligue 1. Certes, notre objectif reste le maintien pour lequel on continuera à nous battre à fond, mais cela ne veut pas dire qu’on va cracher sur une qualification au tour suivant ». Commentant encore la performance de ses poulains face au MCO, le technicien béjaoui n’a pas manqué d’encenser ses jeunes poulains qui se sont donnés à fond face aux Hamraouas, avec en prime une belle victoire quoi qu’étriquée, face à un adversaire leur ayant posé beaucoup de problèmes en seconde période de jeu. Il faut dire aussi que le mérite du driver béjaoui est grand. Il ne cessait de répéter à qui voulait l’entendre, surtout à ses poulains, que la JSMB ne baissera pas les bras et qu’elle disposait de chances intactes pour voir enfin le bout du tunnel et en finir avec le cauchemar des résultats catastrophiques. Le temps a fini par lui donner raison. Pourvu que l’équipe maintienne cette bonne dynamique lors des prochains rendez-vous tout aussi difficiles que capitaux, comme le reconnaît à juste titre, Kamel Djabour : « Désormais, les rencontres seront encore plus serrées, en raison des calculs des uns et des autres. Mais, il faut avouer que nous n’avons pas d’autre choix que celui de lutter encore pour bien terminer cette phase aller. Cela  avant de songer à toute autre chose ».

Le plus dur reste à faire

En effet, le plus dur n’est pas de se relever mais plutôt de se maintenir debout pour espérer continuer sur la même lancée et se dire qu’enfin la crise de résultats est derrière l’équipe. Les Vert et Rouge de Yemma Gouraya devront donc poursuivre dans cette voie et ne point fléchir lors des prochaines sorties de l’équipe, afin de quitter d’abord la zone rouge. Les Béjaouis qui restent toujours scotchés à l’avant-dernière loge du classement, avec dix points à leur actif, savent pertinemment qu’il faut désormais redoubler d’efforts pour réaliser d’autres succès et améliorer leur classement. Les inconditionnels du club, qui se sont rendus samedi passé au stade de l’UMA, ont eu pour leur argent et n’ont pas regretté d’avoir donné de la voix à Mebarakou and Co. Ces derniers ont été à la hauteur et ont scellé la réconciliation avec leurs fans. L’idéal sera donc de revenir, vendredi prochain, de la capitale, avec le billet en poche pour les 16es de finale, afin d’aborder une semaine plus tard l’affiche tant attendue face au nouveau leader usmiste, dans d’excellentes dispositions psychologiques. Quand on sait que le stade de Bologhine réussit bien, ces deux dernières années aux Béjaouis, qui s’y sont imposés par 4-3 puis 3-2 devant ces mêmes Usmistes, l’espoir est permis.

B. Ouari

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