Des peines de 5 à 7 ans de prison ferme

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Accusés d’avoir agressé à l’arme blanche un gardien du pénitencier de Bordj Ménail, trois individus avaient comparu, en fin d’après-midi d’avant-hier, dimanche, prés le tribunal criminel de la cour de Boumerdès. Les faits de cette affaire criminelle se sont produits, au début de l’été dernier, prés du village côtier de Aïn Taya, précisément au niveau de la forêt d’El Quadous. Arrivé à cet endroit pour se reposer, après une semaine de travail harassante, l’agent pénitencier en question fut, selon l’acte de renvoi, surpris par trois individus qui ont tenté de lui subtiliser son téléphone mobile et une somme d’argent. Devant la farouche résistance de cet agent de sécurité les agresseurs lui ont asséné neuf coups de couteau, le blessant dans différentes parties du corps. Des réfugiés syriens, résidant dans un centre de transit avoisinant, ont aussitôt, a-t-on indiqué évacué la victime vers un hôpital de la circonscription où il est resté plusieurs jours en observation. Exploitant rapidement les premières informations sur cette affaire, les policiers ont pu arrêter les trois agresseurs, l’un après l’autre. Ces mis en cause ont avoué lors des assises précitées, qu’ils avaient incité leur victime à se déplacer vers ce lieu naturel privilégié par les amoureux, mais non sécurisé. S’en tenant à l’acte d’accusation qui insiste sur la gravité des faits, le représentant du ministère public a requis contre les trois prévenus une peine de vingt (20) ans de prison ferme. Après les délibérations, le juge a prononcé une peine de sept ans de prison ferme pour deux d’entre-eux et condamné le troisième à cinq ans de réclusion criminelle.

Salim Haddou

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