Initié par la DGSN, « le prix vert » du quartier le plus propre a commencé à animer des volontaires dans les quartiers de la ville. Après que l’APC ait diffusé cette information, des actions ont été annoncées en dépit de la pluie qui gênait l’engagement des habitants. Au lotissement nord, à titre d’exemple, une réunion a été tenue en urgence par les membres du bureau qui ont discuté de la démarche à suivre pour y participer. Pour le point de départ, des affiches ont été placardées dans différents endroits du lotissement afin de sensibiliser les citoyens sur ce « prix vert » et sur aussi les actes à inculquer, notamment aux enfants. Un prospectus « j’aime mon quartier, je le protège » a été imprimé et diffusé. Demain, si les conditions météorologiques s’amélioraient, un volontariat aurait lieu. « Nous allons essayer au moins de dégager tous ces agrégats déposés le long des accès. Quant aux autres saletés, il n’y en presque pas dans notre lotissement. Avec la volonté de tous, nous réussirons cette action. Ce n’est pas seulement pour le prix vert que nous nous engageons, mais pour un travail de sensibilisation permanente. Nous avions même confectionné quatre panneaux sur lesquels nous avions écrit des slogans qui incitent à tenir le quartier propre. Peut être même l’association mettra des corbeilles où il faudra jeter des papiers, des sachets et autres petits déchets », nous dira un membre de la dite association. Et de poursuivre: « Une entreprise de bâtiment est disponible à mettre à notre disposition une case afin de se débarrasser des tas de terre déposés ici et là. Nous avons notre plan d’action en ce qui concerne notre quartier. Nous prévoyons même de peindre les bordures des trottoirs. C’est tout un programme ». Dans chaque quartier, il est prévu de programmer une action particulière. Depuis les états généraux sur l’environnement à la wilaya, des actions sont menées ici et là. On citera, d’ailleurs, le grand volontariat des quartiers de la nouvelle ville. En définitive, il faut dire qu’avec de petites actions et qu’avec de petits gestes, notre environnement pourrait redevenir ce qu’il était avant, quand on appelait la Kabylie « La petite Suisse ».
Amar Ouramdane