L’aménagement urbain fait défaut

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La commune de Tizi N’Tleta, relevant de la daïra des Ouadhias, au sud de Tizi-Ouzou, cumule encore du retard, au grand dam de ses 16 000 habitants. Ces derniers déplorent les conditions qu’ils endurent, générées par un sous développement subsistant. Les insuffisances sont visibles dans tous les coins de la municipalité. À commencer par l’axe principal menant vers le siège de l’APC, qui est dans un état de dégradation avancé : les trottoirs défoncés s’ils existent, route lamentable et des flaques d’eau constatées un peu partout. Les objets hétéroclites et pierres, charriés par les eaux, jonchent la chaussée. La collecte d’ordures ménagères même si celle-ci est sensiblement améliorée par rapport aux années précédentes, il va sans dire qu’on constate toujours des déchets et des poubelles au chef-lieu. « Les travaux de revêtement de la RN30 qui longe notre petite ville ne voient toujours pas le jour au grand regret des usagers. Il est inconcevable que nous endurions le supplice au quotidien : crevasse et trous béants du côté de l’arrêt vers Ighil Imoula, l’axe vers la commune de Méchtras au point où nous pouvons plus y circuler facilement », déplore un transporteur assurant la liaison vers Boghni. Un commerçant du coin fulminera de son côté : « C’est l’anarchie total. Les fourgons poussent comme des champignons ici et là au chef-lieu, alors que des projets de stations ont été bel et bien annoncés mais à ce jour rien n’a été fait ». Et d’enchaîner : « A la moindre averse, nos boutiques se retrouvent submergées ». Un autre habitant souligne une autre anomalie. Il s’agit de l’absence d’un plan de circulation. « Le plan de circulation n’est pas encore établi par les responsables de l’APC, ainsi les stationnements se font d’une manière anarchique. Ajouter à cela l’absence de panneaux de signalisation indiquant les destinations, surtout devant les écoles ». Le réseau routier dans la commune de Tizi N’Tleta est dans un piteux état. Il constitue un  problème majeur qui donne de fil à retordre aux citoyens, notamment en cette période de pluie. A Titre d’exemple, le délabrement constaté dans plusieurs endroits sur le tronçon allant du chef-lieu vers le village Cheurfa et pire encore vers Ait Abdelmoumène. « Les travaux du gaz de ville ont empiré le réseau routier du côté d’Ath Ouali vers Maghzelmal, Ath Abed et à Timrijt. Les travaux de revêtement en BB n’a touché qu’une partie de ce tronçon et le projet est actuellement à l’arrêt », tonnera un habitant de Timrijt. Le chemin intercommunal reliant la commune de Tizi N’Tleta à celle de Béni Douala et vers encore Souk El-Tenine, se trouve dans un délabrement avancé. Piétons où automobilistes, ils sont tout simplement logés dans le même lot de souffrance. La gadoue, crevasses, nids de poule et cratères parsèment la chaussée. « Nous endurons le calvaire au quotidien. Les responsables locaux nous ont promis de le prendre en charge dans un bref délai, mais nous constatons qu’à ce jour, rien n’a été fait pour améliorer l’état de la route », avance un habtant d’Ait Abdelmoumène. Il est à rappeler qu’un mouvement de protestation a eu lieu, il y a quelques jours. Les transporteurs assurant les liaisons vers les différentes destinations ont investi le siège de la mairie pour réclamer l’amélioration de l’état du réseau. « Le maire de Tizi N’Tleta nous a promis de prendre nos préoccupations dans un délai qui ne dépasse pas un mois. Mais si rien n’est fait d’ici là nous allons passer à une autre action plus musclée », menace un transporteur. Il est à souligner que les travaux du gaz de ville ont vraiment empiré l’état du réseau et cela nécessite vraiment des travaux de remise en l’état. 

A. G.

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