Désagréments d’hiver

Partager

Après un mois d’octobre et, partiellement de novembre, particulièrement secs, voilà qua la pluie tombe en abondance et que les premières neiges blanchissent les toits des villages haut perchés : c’est tant mieux, et tout le monde souhaite un hiver pluvieux, synonyme d’eau et annonciateur de bonnes récoltes ! Mais si on se réjouit que le ciel se montre clément, on ne manque pas de se plaindre de l’état des routes et des rues qui, le temps d’une forte averse, ont été submergés par les flots. Le malheureux usager fait, une fois de plus, les frais d’une mauvaise gestion des communes, qui n’ont pas préparé, comme il se doit, l’hiver. Les nids de poules, qui parsèment les rues des villes, à l’image de Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira ou Akbou, se sont remplis d’eau et gare au piéton qui ne les repère pas à temps, ou à l’automobiliste qui tombe dedans. Quant aux caniveaux et aux rigoles, ils sont soit inexistants, soit, quand ils existent, bouchés ou carrément recouverts, lors de la réfection des rues et des routes, de goudron ! L’eau, qui n’a plus de voie d’écoulement, s’accumule par grandes flaques ou alors se déverse en flots, inondant piétons et véhicules ! Les services des APC viennent ‘’déboucher’’ rigoles et caniveaux … une opération qu’il fallait engager quand le soleil brillait ! Mi t’âren i gett’azzal, dit le proverbe, c’est une fois dépouillé, qu’il s’est mis à courir ! Dans les zones rurales, les gens, qui doivent parcourir de longues distances pour rejoindre leur lieu de travail ou leur établissement scolaire, souffrent du manque de transport. Faire plusieurs kilomètres à pied, sous la pluie, ne doit pas être, du tout amusant…

S. Aït Larba

Partager