Le village de Tala Lbir, l’un des plus peuplés de la commune de Boudjellil, distant de 7 kms du chef-lieu communal, est assujetti au sous-développement et au marasme qui font que la vie soit loin d’être confortable pour les habitants, qui doivent faire preuve de beaucoup de stoïcisme et de résistance à toute épreuve pour garder le moral. En effet, le village est spécifiquement rural. L’oléiculture et le travail de la terre constituent le mode de vie de la majorité des habitants. Toutefois, à l’instar de la plupart des villages isolés de la municipalité les habitants souffrent, entre autres, du problème de transport public, qui n’est pas assuré comme auparavant. « Beaucoup de transporteurs issus du village ont délaissé ce métier, car ce dernier n’est pas rentable pour eux. D’où cette situation ! » Explique un père de famille habitant ledit village. Actuellement, aucun fourgon ne dessert cette localité devenue, en conséquent, enclavée. Mais le plus pénalisant dans cette situation, c’est l’inexistence d’une salle de soin. Ainsi, les habitants sont obligés de se déplacer jusqu’à la polyclinique de Boudjellil pour une simple consultation médicale ou encore une injection. Néanmoins, cette situation pourrait connaître son épilogue, puisque l’APC de Boudjellil vient de lancer un avis de consultation par voie d’affichage, dans l’optique de réaliser une salle de soins avec appartement dans ce village, laquelle structure a été réclamée à chaque fois que la population se rebiffe.
S. Y.
