Les taxieurs plaident pour un statut particulier

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La fédération nationale des chauffeurs de taxi a présenté lors de sa participation aux assises nationales des transports organisées, la semaine dernière à Alger, une série de propositions au gouvernement afin d’améliorer ce secteur. «Cette rencontre est une occasion pour les représentants des différents moyens de transport de soulever les préoccupations des transporteurs, afin d’améliorer le service et de promouvoir ce secteur», a affirmé M. Hocine Aït Braham, le président de ladite fédération affiliée à l’union générale des commerçants et artisans algérien (UGCAA). Et d’ajouter : «Le ministre des Transports s’est engagé à prendre en charge, immédiatement, les revendications relevant de son département». Celui-ci a mis en avant, lors de cette rencontre, la nécessité d’élaborer un statut particulier pour les chauffeurs de taxi «afin qu’ils puissent avoir leurs droits sociaux», a-t-il noté. Le même responsable appelle les autorités publiques à mettre en place des licences administratives, «car celles attribuées aux Moudjahidine ne répondent plus à la forte demande des taxieurs qui est toujours en hausse», dira-t-il. L’effacement des dettes des chauffeurs de taxi est également l’une des propositions du syndicat, qui plaide pour la révision des textes de loi concernant les impôts des chauffeurs de taxi selon les zones d’exercice. «On ne peut pas imposer aux chauffeurs qui exercent dans les zones suburbaines de payer la même somme que ceux des zones urbaines», a précisé l’interlocuteur. Selon le représentant des chauffeurs de taxi, la promotion de ce secteur passe également par la détermination des conditions d’exercice. «Le chauffeur doit avoir certains critères, car ce métier est très sensible», a-t-il fait remarquer.

Samira Saïdj

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