L’entrée principale du quartier dit Social, dans la commune de Aïn Bessem, à une vingtaine de kilomètres vers l’ouest de Bouira, se trouve dans un état de délabrement avancé. De la gadoue partout sur toute la longueur de la rue qui longe les habitations de ce quartier surpeuplé du chef-lieu communal. « Nous pataugeons dans la boue à cause du délabrement de la chaussée, alors que les artères du centre-ville font l’objet d’un entretien de faveur », se désole l’un des habitants dudit quartier. Ainsi et sous l’effet conjugué des intempéries et le trafic intense des tracteurs que connaît le quartier, source d’approvisionnement en eau potable au moyen de citernes tractées, la route en question est impraticable. Ce qui pénalise, notamment les collégiens et les lycéens qui sont contraints de parcourir une distance de quelque deux kilomètres à pied et parfois sous la pluie, pour rejoindre leurs établissements scolaires. Selon les résidents du quartier, la route a été bel et bien bitumée il y a près d’une année, mais voilà qu’après quelques mois, un chantier s’est installé pour refaire la canalisation des eaux usées. Ce projet a duré près d’une année, rien que pour ce tronçon. Et avec tous les désagréments que cela a engendrés, il est clair que la route n’a pas gardé de sa superbe. Depuis, le bitume se dégrade chaque jour un peu plus et à certains endroits, il est complètement défoncé. Les véhicules sont mis à rude épreuve vue que des nids-de-poule et crevasses parsèment toute la voie, obligeant ainsi les conducteurs à slalomer pour les éviter et provoquant des bouchons au niveau de cette étroite voie.
Oussama K.