Las d’attendre, en vain, la prise en charge de leurs préoccupations, les agents de laboratoires ont décidé de passer à l’action. En effet, la commission nationale des agents de laboratoires, affiliée au syndicat nationale des travailleurs de l’éducation (SNTE), prévoit un rassemblement de protestation, le 22 décembre prochain, devant l’annexe du ministère de l’Education nationale à Alger. Dans un communiqué rendu publique hier, la commission en question dit recourir à cet énième mouvement de protestation, afin de dénoncer « la non intégration de cette tranche de travailleurs dans le secteur de l’éducation nationale ». La commission nationale des agents de laboratoire dénonce avec force la nouvelle classification de ce corps. « Les agents de laboratoire réclament leur intégration dans le secteur de l’éducation nationale, conformément au décret exécutif 08/315 », peut-on lire dans le même communiqué. En outre, la commission nationale des agents de laboratoires a appelé tous ses adhérents à se mobiliser autour de la base syndicale afin de faire valoir leurs revendications. Les laborantins ont, dans le même communiqué réitéré leur attachement à leur plate-forme de revendications qui tourne autour de « l’application de la note de titularisation et l’ouverture de nouveaux postes budgétaires, la révision à la hausse des primes dites essentielles, notamment de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, celles de transport, de rendement et de service permanent ». Aussi, ils demandent « le droit à la prime de pédagogie et à celle de qualification, le droit à la formation continue, à la révision des horaires, à la retraite après 25 ans de service, à la délimitation des missions des ouvriers professionnels, à la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, ainsi qu’à l’augmentation de la prime de rendement à 40% pour tous les corps communs ».
L.O.CH