Taâricht Bouchen dans le noir

Partager

Les citoyens de la localité Taâricht Bouchen, située au nord du chef-lieu communal, à cinq cent mètres à vol d’oiseau du siège de la daïra de M’Chedallah, font part d’une panne survenue, depuis deux semaines, sur la ligne de l’éclairage public, suite à une avarie au niveau de la minuterie de cet ouvrage qui a plongé cette agglomération dans le noir et l’insécurité. Taaricht Bouchen, qui est, en fait, un quartier dépendant du village Ath Ivrahim qui abrite une cinquantaine de foyers, est situé sur une haute colline prise en sandwich entre deux profonds ravins et bordé de précipices qui rend dangereux tout déplacement en nuit. Du côté nord, il est ceinturé par la lisière de la forêt d’aachaivou d’où des incursions nocturnes de toutes sortes d’animaux sauvages dont des hordes de sangliers qui s’aventurent jusqu’à l’intérieur de la bourgade pour fouiner dans les poubelles et les dépotoirs à la recherche de restes de nourriture, ce qui accentue l’insécurité en l’absence de l’éclairage public. Cela en plus d’être une zone qui enregistre d’étranges mouvement géologiques durant la saison hivernale au point où les résidents ont été à plusieurs reprises, évacués à cause des mouvements du sol et l’apparition d’effroyables fissures profondes. La moitié des habitants de ce quartier, occupant les maisons les plus exposées et fragilisées pas ces réactions géologiques, a été recasée, en 2010, au niveau de la nouvelle ville de M’Chedallah. Des citoyens, rencontrés, affirment que la panne survenue sur la minuterie est insignifiante. Il s’agit juste, selon eux, d’un fil qui s’est détaché ce qui ne nécessite pas de grands moyens pour rétablir le courant et remettre en marche cet équipement des plus névralgiques. Reste à espérer que les équipes d’entretien de l’APC, à laquelle incombe la réparation de l’éclairage public, fassent rapidement le nécessaire pour éviter de fâcheux incidents en ces lieux.

 Oulaid Soualah 

Partager