Se faire délivrer un acte de naissance demeure un vrai casse-tête pour les citoyens de la commune d’Aomar.
Les personnes nées avant 1957 doivent se déplacer à la mairie de Draâ El Mizan, relevant de la wilaya de Tizi-Ouzou et distante de 11 kilomètres d’Aomar. Les registres étaient en la possession de la municipalité d’Aomar. Mais ceux datant avant 1957 ont été transférés à Draâ El Mizan. Pour se délivrer un acte de naissance, le citoyen doit se présenter sur les lieux à six heures du matin pour s’inscrire sur la liste. Et encore, pour l’avoir dans la même journée, il faut avoir de la chance ou une connaissance qu’il faut contacter auparavant. Des citoyens sont contraints d’attendre jusqu’à trois jours, voire plus. Les employés de la mairie de Draâ El Mizan, eux, se disent dépassés par le nombre de demandeurs des documents administratifs. Les dernières mesures prises par le gouvernement stipulent que le citoyen aura ces documents facilement. Cependant, les citoyens d’Aomar vivent le calvaire et peinent pour posséder cet acte de naissance. Ce transfert est effectué sur une décision judicaire, selon la déclaration de notre source, et qui est fondée sur la raison suivante : Les personnes nées avant 1957 sont considérées comme issues de la commune mère de Draâ El Mizan. Elles avaient comme lieu de naissance Nezlioua, un aarch qui englobe Aomar, Draa-El-Mizane, Frikat… C’est pour ces raisons que les registres ont été transférés à la commune de Draa-El-Mizane. Alors des questions s’imposent, est ce après 50 ans d’indépendance qu’on s’est aperçu de ces arguments ? Est-ce une bureaucratie à l’heure où le gouvernement a pris de nouvelles dispositions? En définitive, la population de la commune d’Aomar lance un appel aux autorités supérieures, en particulier, le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice à intervenir pour que la commune d’Aomar récupère ces registres, ce qui permettra aux citoyens d’avoir leurs actes de naissance dans de bonnes conditions.
A. B