Le stade de la JS Takaâts, un club d’athlétisme qui honore bien la commune de Seddouk de par les distinctions obtenues depuis sa création, se trouve dans un état déplorable. Suite à cela, M. Agaoua Mohand Chérif, un technicien de sport à la DJS de Béjaïa et entraîneur depuis 2007 de la JS Takaâts, a tiré la sonnette d’alarme. « Le stade de la JS Takaâts, le club que j’entraîne depuis six ans, est dans un piteux état. C’est une surface qui devient une mare d’eau au moment des pluies et qui n’est ni clôturée, ni dotée de l’éclairage pour pouvoir s’entraîner le soir. Alors que le club a besoin d’un poste d’athlétisme pour que les joueurs puissent s’entraîner sans risques et donner un maximum de rendement dans les compétitions officielles. Les vestiaires sont construits en dehors du stade et ils ne sont pas raccordés ni au gaz de ville, ni au réseau électrique et moins encore au réseau d’assainissement. Ce qui fait que les joueurs ne prennent même pas leur douche pour se décrasser après une séance d’entraînement et ils changent leur vêtement dans le noir », dira cet entraîneur qui ne décolère pas devant les conditions lamentables dans lesquelles s’entraînent ses joueurs. Et de poursuivre : « Depuis mon arrivée en 2007, les responsables locaux en guise de réponses à nos différentes doléances, nous parlent d’une enveloppe d’un million de dinars dégagée pour l’aménagement de ce stade mais, à ce jour, on a rien vu venir. Pourtant la JS Takaâts a donné l’année passée, un vice champion d’Algérie juniors en épreuves combinées. Avec des infrastructures adéquates, la JS Takaâts donnera plus à la discipline d’athlétisme à l’échelle locale et nationale ». Bouazza Boubekeur, le président du club, décoche ses flèches sur les autorités locales à qui il demande la prise en charge de leur stade. « À chaque manifestation historique, culturelle ou autres se déroulant à Seddouk, les autorités font appel à la JS Takaâts pour organiser un marathon et on a jamais refusé de le faire. Et comment se fait-il qu’elles ne songent pas à nous doter d’un stade digne de ce nom ? », s’interroge notre interlocuteur. Il faut dire aussi, que la JST s’est dotée d’une école de football. Les jeunots, par absence de stade adéquat dans leur village, s’entraînent et reçoivent au stade communal de Seddouk.
L. Beddar