Les dénonciations de la gestion de l’organisation des enfants de Chouhada dans la wilaya de Béjaïa se multiplient. Après celles des nouveaux membres du bureau communal du chef-lieu, c’est au tour d’un groupe s’autoproclamant collectif des enfants de Chouhada de la wilaya de Béjaïa, affilié à l’ONEC, de pondre une déclaration en date du 10 décembre dans laquelle il dénie au secrétaire général du bureau de wilaya la qualité de premier responsable de l’organisation à Béjaïa. Ce collectif dénonce les agissements de « l’indu-SG illégitimement installé », cumulant les fonctions de premier responsable au niveau communal et de wilaya, qui aurait procédé à la dissolution, de son propre gré du conseil communal de Béjaïa en violation des statuts et règlement intérieur de l’organisation. On lui reproche également d’avoir dilapidé la subvention de la commune dans la distribution de cadeaux à certains membres du conseil qui lui sont fidèles et autres personnes étrangères au détriment de la famille révolutionnaire et des intérêts moraux des ayants droits. L’irrégularité des procédures de renouvellement des instances depuis quatre ans, la gestion individuelle, la manière anti-statutaire de désignation des membres du congrès et l’interdiction faite aux membres du conseil communal de participer à la célébration de la date du 20 Août 1956, avec la bénédiction du secrétaire national, sont autant de griefs qui lui sont reprochés. En conclusion de l’énumération de cette kyrielle de reproches, ces contestataires, tout en déniant toute crédibilité et légitimité aux responsables locaux de l’organisation et au secrétaire national qui vient de voir ses activités gelées par le bureau national, appellent l’ensemble des enfants de Chouhada à se mobiliser pour se réorganiser afin d’apporter une nouvelle dynamique, à commencer par le report du congrès pour mieux le préparer.
A. Gana