Les étudiants en architecture ne désarment pas

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La mobilisation des étudiants en architecture de l’université A. Mira de Béjaïa ne faiblit toujours pas.

En grève illimitée depuis le 17 novembre dernier, ces derniers maintiennent la pression sur le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, jusqu’à disent-ils, satisfaction de leurs revendications. Des revendications liées essentiellement à la dotation de leur département en nombre suffisant d’enseignants. Dans la journée d’hier mercredi, une délégation de quatre représentants des étudiants s’est déplacée à Alger pour remettre une lettre contenant la plate-forme de revendications, signée par plus de 600 étudiants en architecture au ministre de tutelle, nous dit-on. Dans leur lettre, les contestataires révèlent que « le calendrier des examens du premier trimestre est déjà sérieusement compromis (…) », tout en l’invitant à agir sans tarder et prendre des actions concrètes et efficaces. Ces étudiants n’ont pas omis de manifester leur crainte quant à la dégradation de leur situation dans les prochains jours, au cas où les responsables locaux de l’université A. Mira ne parviendraient pas « à recruter un effectif d’enseignants conséquent dans cette spécialité », rappelant les dernières années de défaillance préoccupante dans la filière en termes de qualité d’enseignement. « En cette année 2013/2014, nombre de modules ne sont pas assurés à ce jour pour les deux cycles, Licence et Master. Les post-graduants, quant à eux, peinent à trouver des promoteurs pour leurs soutenances», regrette-t-on, en estimant que des solutions à tous ces problèmes existent bel et bien, et ce, en améliorant l’attractivité du métier d’enseignant en architecture notamment par des revalorisations des salaires, la mise à disposition de logements de fonction…etc.

D.S.

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