«Il y a un engouement des agriculteurs pour les aides de l’état»

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La Dépêche de Kabylie : Quel est le rôle de la subdivision dans le développement de l’agriculture ?

Hamlaoui Mohand Salah : La subdivision de l’agriculture est un acteur institutionnel qui applique la politique de l’Etat dans ses interventions multiples par des aides en faveur des agriculteurs à travers le plan national de développement agricole. Elle subventionne les agriculteurs pour la modernisation de leurs exploitations. Des subventions qui touchent toutes les filières végétales et animales. Le but recherché c’est la création de richesses et de l’emploi.

Y a-t-il un engouement des agriculteurs pour ces aides ?

Il y a une adhésion totale des agriculteurs aux programmes d’aides octroyées par l’Etat. Nous avons constaté que beaucoup de jeunes, ayant bénéficié d’aides de l’ANSEJ, ont choisi des créneaux dans le secteur de l’agriculture. La subdivision intervient là où il le faut comme par exemple la prime de lait pour les éleveurs de vaches laitières et la subvention matérielle destinée aux éleveurs bovins et avicoles. La subdivision par le biais d’un conseiller technique de vulgarisation, installé dans chaque commune, accompagne les agriculteurs en apportant des solutions à leurs problèmes. Elle accorde aussi des formations continues aux agriculteurs pour acquérir des connaissances théoriques.

Y a-t-il du nouveau dans le domaine des aides de l’Etat pour les agriculteurs ?

Le dernier programme mis en place par le ministère de l’Agriculture s’appelle le « PIL » (Projet à initiative locale). Il vise à encourager les agriculteurs. Par exemple, dans le cadre des indemnisations des propriétaires des oliveraies touchées par les incendies, les concernés ont sollicité la DSA qui a décidé de leur fournir des plants pour remplacement les arbres incendiés. Une réunion des subdivisionnaires a eu lieu à la DSA sur ce nouveau programme d’aide. La subdivision, elle, après avoir été instruite sur la manière de mise en œuvre de ce programme, réunira, à son tour, les agriculteurs concernés pour leur expliquer qu’ils ont la charge de préparer les pôtets (trou de la plantation) avant que la DSA leurs fournira les plants.

Depuis quand êtes-vous  à la tête de la subdivision de l’agriculture des daïras de Seddouk et de Béni Maouche ?

Au 18 décembre prochain, je bouclerai une année comme subdivisionnaire de l’agriculture des daïras de Seddouk et de Béni Maouche où je suis à l’aise pour continuer mon travail de recherche sur le développement rural.

Le mot de la fin ?

Je souhaite bien voir les agriculteurs rester dans cette dynamique parce qu’ils créent des richesses qui contribuent à la croissance de l’économie nationale.              

 Interview réalisée  par L. Beddar

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