« Cela fait maintenant vingt-deux ans que ce foyer de jeunes est lancé », déclare l’ex-secrétaire de l’association Tiwizi, dissoute au début des années 2000. Et de poursuivre: » Il a fallu tout un combat pour trouver le site qui a abrité cette infrastructure au contre bas de la mosquée en raison de diverses oppositions de citoyens. Mais, comme vous voyez, le projet de la structure est enfin arrivé à son terme. Mais ses portes sont toujours closes. Des jeunes du village ont essayé de l’ouvrir, à maintes reprises, mais en vain. Les responsables locaux, eux, ne cessent de répéter leurs promesses ». D’après des jeunes de Tafoughalt, tous les maires qui se sont succédés à la tête de l’APC de leur commune n’ont cessé d’évoquer son inauguration, mais en vain. Si cette structure reste fermée, elle ne subira, à l’avenir, que des dégradations. Aujourd’hui, les jeunes de ce village interpellent, pour une énième fois, les responsables concernés à trouver une solution urgente pour que cette infrastructure de jeunesse ouvrira ses portes à la masse juvénile de cette région guettée par divers fléaux sociaux. » Nos jeunes sont volontaires à la faire fonctionner pourvu qu’on leur donne l’autorisation », nous dira un jeune universitaire. Par ailleurs, faut-il le signaler, ce village de plus de cinq mille habitants a engagé des équipes de football, toutes catégories confondues, sous le sigle de l’Union Sportive de Tafoughalt (UST). » Nous n’avons rien ni les moyens financiers nécessaires, ni encore moins un terrain de football, mais nous sommes fiers de l’UST qui s’accroche aux premières places dans son groupe. Nous souhaitons que les responsables concernés ne tarderons pas à ouvrir cette maison de jeunes », nous déclarera un jeune étudiant du village.
Amar Ouramdane