Tizi Gheniff, qui a le statut de daïra, depuis le dernier découpage administratif effectué en 1984, reste toujours attachée à de nombreux services de Draâ El Mizan, ce qui est tout à fait contraire aux objectifs qui lui avaient été assignées, à savoir rapprocher l’administration descitoyens. « Cela fait maintenant 29 années que Tizi Gheniff a le statut de daïra, mais tous les services qui devaient l’accompagner ont du mal à s’installer. Nous avons dû nous mobiliser, à plusieurs reprises, pour voir quelques subdivisions, à l’instar de celle de l’agriculture, de l’ADE et celle de la Sonelgaz s’installer. A présent, nous demandons une inspection des impôts et des banques», nous déclarent des citoyens de cette région. « Pourquoi créer une daïra lorsqu’on ne peut pas lui offrir toutes les commodités nécessaires ? Jusqu’à quand allons-nous nous déplacer à Draâ El Mizan pour régler nos problèmes ?», s’interrogent nos interlocuteurs. Les citoyens de Tizi Gheniff clients de la BADR doivent parcourir plusieurs kilomètres pour arriver à l’agence de Draâ El Mizan où ils doivent consommer des montagnes de patience, en pleine queue interminable, pour pouvoir retirer leur argent.
Essaid Mouas
