Inauguré au début des années 2000, le complexe sportif de proximité a l’air abandonné bien qu’il ne soit la seule structure qui permet à des dizaines d’athlètes d’y pratiquer le sport de leur choix. En effet, les annexes, tel le terrain pluridisciplinaire, n’offrent plus les conditions minimales aux sportifs. « La salle polyvalente se trouve dans un état lamentable. Elle est entièrement à l’abandon. Personne ne se soucie de sa dégradation. En somme, tous les manques sont là », dira, en colère, l’un des athlètes qui nous a contactés. Et d’énumérer les tas de problèmes auxquels sont confrontés plus de deux cents athlètes pratiquant diverses disciplines : « A commencer par l’insalubrité odeurs nauséabondes qui se dégagent de partout, toiture qui risque de s’écrouler et des eaux pluviales qui ruissellent de partout. On ne peut même pas entrer dans les vestiaires ». Le constat fait au sujet de cette infrastructure est amer. « De nombreux sportifs pourtant ayant remporté des titres nationaux et régionaux l’ont quittée. Ils ne peuvent plus s’entraîner dans de telles conditions. D’ailleurs, le nombre d’athlètes diminue de jour en jour », ajoutera notre interlocuteur. Certes, on parle de la réalisation d’une grande salle juste à côté mais il est tout de même urgent de procéder à des réfections afin de permettre au mouvement sportif de poursuivre ses activités jusqu’à la livraison du projet en question. « Vous croyez que la salle lancée sera livrée dans les délais. Depuis quand ces derniers sont-ils respectés ? », s’interrogera un autre sportif. Les deux cents athlètes lancent un appel urgent en direction des responsables concernés, pour prendre des mesures et sauver cette salle. Y aura-t-il une oreille attentive à ces cris de détresse ?
Par ailleurs, les footballeurs attendent toujours le lancement du gazon synthétique promis pour le stade communal. « Alors qu’on entend ici et là évoquer la prise en charge d’autres stades au niveau de la wilaya, pour le nôtre, rien n’est encore clair en dépit des promesses prononcées en diverses occasions par les autorités », suffira de dire un cadre dirigeant de l’OTG.
Amar Ouramdane