Le climat était très tendu, hier matin, devant la mairie de Barbacha, théâtre d’échauffourées entre les partisans de la « dissolution» et ceux de « l’installation » de l’APC de cette commune, qui se trouve au bord du gouffre avec une crise qui tarde à connaître son épilogue. Un blessé est même à déplorer.
La tension a monté d’un cran quand les antagonistes se sont retrouvés nez à nez devant l’entrée principale du siège de l’APC, qui, pour soutenir l’installation du P/APC de l’alliance avec la présence d’un huissier de justice, ont fait barrage à celle-ci. D’ailleurs, des altercations verbales entre des jeunes des deux clans ont vite viré à l’affrontement physique, alors que les plus sages n’ont pas cessé d’appeler au calme pour éviter que la situation s’envenime davantage. Mais peine perdue, puisque des jeunes des deux parties ont assiégé la structure et couraient dans tous les sens pour revenir armés de barres de tout genre avant d’en venir aux mains. Ce qui a fait un blessé parmi les partisans du mouvement revendiquant la dissolution, qui a reçu un coup de chaîne sur la tête. Le pire a été évité de justesse et le calme n’est revenu que vers 11 heures avec le retrait des partisans du maire actuel, lequel a, d’ailleurs, fait son apparition pour lancer un appel au calme. Après cela, seuls les manifestants venus empêcher la dite installation ont campé sur place. Ils disaient qu’ils attendent de pied ferme l’auxiliaire judiciaire, qui, apprend-on, avait rebroussé chemin dés qu’il a vu la forte agitation devant l’entrée du siège de l’APC. De ce fait, l’installation n’a pas eu lieu, alors que les services de l’APC ont continué à fonctionner malgré tout et la population de cette localité qui attend impatiemment une issue favorable à la crise qui perdure, espère maintenant qu’il n’y ait pas d’effusion de sang entre les enfants de la région.
Nadir Touati