Les produits oléicoles de plus en plus chers !

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La débrouillardise est devenue un mode bien enraciné chez beaucoup de jeunes de la région d’Ath Mansour. L’intérêt, c’est de gagner le plus d’argent avec moins d’effort ! Autrement dit, avoir une sinécure. C’est le cas de beaucoup de jeunes de cette localité qui, à cause du chômage ou de la fainéantise, trouvent des astuces et des façons biaisées pour glaner de l’argent avec le moins d’investissement possible. Un exemple édifiant que l’on observe à chaque campagne oléicole. En effet, des jeunes ne manquant apparemment pas d’inspiration et d’idées, aménagent des points de vente d’olives et de l’huile d’olive sur les accotements de la RN5 pour s’adonner au commerce de ces produits oléagineux tant prisés par les habitants. Munis tout simplement d’une balance électronique, ces jeunes vendeurs saisonniers installent leurs « Q.G » depuis le début de l’olivaison jusqu’à la fin, vers le mois de mars pour, notamment, acheter et vendre les olives crues. Cette activité est très lucrative en ce sens qu’elle connaît un grand engouement de la part des clients qui en achètent. Toutefois, cette année comme la récolte des olives est faible, cette activité risque de prendre un sérieux coup à cause de la rareté de ce fruit dans les oliveraies. Ce qui, par conséquent, fait grimper le prix des olives qui se vendent dans ces points à 70 da/kg. « Les prix risquent de monter en flèche les jours prochains ! » nous avertit un jeune vendeur de Taourirt dans la même commune. L’année dernière, à cette époque de l’année, l’olive était cédée entre 35 et 40 da/kg. Actuellement, à cause de la mauvaise récolte le prix est affiché entre 60 et 70 da/kg et l’augmentation n’est pas à écarter les semaines prochaines. Il est de même pour l’huile d’olive qui connaît un renchérissement par rapport à l’an dernier. Elle est cédée entre 600 et 700 da/l de l’huile nouvellement pressée. Le prix risque aussi de connaître la hausse les semaines prochaines.

Y. Samir 

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