Sit-in des locataires des 400 logements de Draâ Ben Khedda devant la cour de Tizi-Ouzou

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Les locataires des 400 logements de Draâ Ben Khedda, protestant contre la réalisation de coopératives sur les espaces verts de leurs quartiers, sont sortis de l’ombre, hier, pour une nouvelle action de protestation. Ainsi, après quelque mois de trêve, ils reviennent à la charge en organisant un sit-in, cette fois-ci, devant la cour de Tizi-Ouzou. Une façon pour eux de soutenir l’examen de cette affaire par la justice ayant eu lieu, hier, selon un représentant du comité de quartier Tachemlit. L’interlocuteur souligne la volonté des locataires des quartiers de mettre un terme aux travaux de réalisation de ces coopératives. D’autant plus, fera-t-il savoir, que quatre chantiers battent leur plain, en attendant que les quatorze autres envisagés ne soient lancés dans les prochain jours. C’est d’ailleurs, pour cela que les habitants du quartier sont revenus à la charge. « Nous voulons que l’arrêté du wali soit appliqué à tout pris et que les travaux soient interrompus dans les meilleurs délais », nous confia-t-il. Hier, une délégation des habitants dudit quartier a été reçue par le procureur de la république à la cour de Tizi-Ouzou, une occasion pour eux de lui exposer le problème avant que l’affaire ne soit rejugée, étant donné que « le tribunal pénal a soulevé l’incompétence pour ledit dossier », nous explique notre interlocuteur. A noter que la délégation a été reçue, par la suite, par le secrétaire général du wali qui leur a affirmé de « réexaminé l’affaire ». Il faut dire, que la réaction des habitants contre ce projet ne date pas d’aujourd’hui. Bien au contraire, de nombreux mouvements de protestation ont été entrepris dès l’annonce du projet afin de dénoncer une telle initiative, jugée néfaste pour l’environnement et le bien être des citoyens. Des sit-in ont été tenus, à maintes reprises, devant le siège de la wilaya. Le dernier en date, est celui observé au mois de juillet passé. L’action a, pour rappel, abouti à la réception d’une délégation de représentants de la cité par le wali et le dossier de l’affaire a été placé depuis, entre les mains de la justice sur arrêté du wali. Un arrêté qui n’a toujours pas été appliqué chose qui encourage, selon le représentant des protestataire, « à plus d’investissements dans la réalisation de coopératives sur les espace verts de nos quartiers ». Désormais, pas moins de 18 coopératives sont prévues de réalisation sur les espaces verts de la cité. Il est a rappelé que cette affaire traîne depuis des années, sans qu’aucune issue ne soit trouvée. Le problème refait surface à chaque fois avec des mouvements de colère et de protestation engendrant, ainsi, la colère des riverains se demandant comment les travaux ont pu être lancés. Malgré le fait que les mêmes travaux ont déjà été bloqués, à maintes reprises par le passé ils sont à chaque fois réactivés. C’est le cas en 2001 et 2006, voir même l’été dernier, où le projet a été gelé à titre provisoire. Mais jusqu’à présent, aucune solution définitive n’a été décidée.      

T. Ch.

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